Avec la Sitarail, Abidjan veut prendre le train en marche
Sa liaison ferroviaire avec l’hinterland donne à la capitale économique de Côte d’Ivoire un avantage comparatif certain par rapport aux autres ports de la région dans la course au leadership. Alors que la modernisation du réseau est en négociation.
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Les nouvelles locomotives de Sitarail présentées à la gare de Treichville, à Abidjan, le 9 septembre 2015. © Issouf Sanogo/AFP
Dans sa quête pour devenir la principale plateforme multimodale de la côte ouest-africaine, Abidjan dispose d’un atout assez rare dans la région avec la Société internationale de transport africain par rail (Sitarail). Créé en 1904 par les Français, ce service rallie, depuis, la capitale économique ivoirienne à Ouagadougou, le long d’une ligne unique à écartement métrique de 1 200 kilomètres de long. Pensée à ses origines comme un outil de désenclavement du Burkina Faso, la Sitarail a longtemps transporté fret et passagers. Elle a arrêté depuis 2020 cette seconde activité, suite au problème sécuritaire que connaît le Burkina Faso.
Concurrence de la route
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