Retrait du M23 de RDC, FDLR… Ce que l’EAC a décidé à Nairobi
Les chefs d’état-major de l’EAC s’étaient donné rendez-vous au Kenya, cinq jours après le sommet de Bujumbura et alors que les combats entre l’armée congolaise et le M23 se poursuivent, pour tenter de donner un second souffle à la force régionale.
Le « cessez-le-feu immédiat » décidé le 4 février à Bujumbura lors du sommet extraordinaire de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) n’aura été qu’une vaine promesse. Les affrontements entre l’armée congolaise (FARDC) et les rebelles du M23 ont repris dans la foulée de la rencontre convoquée par Évariste Ndayishimiye. Les combats continuent de provoquer d’importants déplacements de population en territoire de Masisi, où se concentrent les combats depuis plusieurs semaines.
C’est dans ce contexte tendu que les chefs d’état-major de l’EAC se sont retrouvés, le 9 février à Nairobi, pour une réunion stratégique. L’objectif était, une nouvelle fois, de discuter des modalités d’action de la force régionale (EACRF), de plus en plus critiquée à Kinshasa. Présidée par le patron de l’armée burundaise, le général Prime Niyongabo, cette rencontre s’est tenue en présence de tous les chefs d’état-major de l’EAC, dont le lieutenant-général Christian Tshiwewe Songesha des FARDC et le général Jean-Bosco Kazura des Forces de défense rwandaise (RDF). Plusieurs mesures adoptées ont de quoi surprendre.
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