Au Cameroun, Yango invite ses transporteurs à rentrer dans les clous
Présente dans sept pays africains, l’application mobile russe de VTC la plus en vue du pays joue la carte de l’apaisement à la suite de la suspension de son activité – premier véritable accroc dans son expansion éclair – décidée par le ministre des Transports.
Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe est passé de la mise en demeure à la sanction. Le ministre camerounais des Transports a décidé le 6 février de suspendre les activités de transport de personnes opérées via l’application Yango. Yaoundé reproche au « Uber russe » et à ses partenaires de ne pas se conformer à la réglementation sur les conditions d’accès aux professions de transporteurs routiers et auxiliaires de transport routier.
« Cela nous pénalise énormément. Nous espérons que la direction de Yango et le ministère trouveront rapidement un terrain d’entente, faute de quoi je suis disposé à quitter le Cameroun pour exercer en VTC ailleurs », réagit Raphaël, qui a abandonné l’activité de taxi il y a un an pour embrasser le covoiturage sous la bannière Yango, avouant au passage que ses revenus hebdomadaires ont été multipliés par deux.
+35 % de revenus en moyenne
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte-t-il si cher ?
- Côte d’Ivoire : pour booster ses réseaux de transports, Abidjan a un plan
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan