Au Cameroun, Yango invite ses transporteurs à rentrer dans les clous
Présente dans sept pays africains, l’application mobile russe de VTC la plus en vue du pays joue la carte de l’apaisement à la suite de la suspension de son activité – premier véritable accroc dans son expansion éclair – décidée par le ministre des Transports.
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Afin d’attirer les chauffeurs, Yango a décidé de les subventionner : à chaque course, l’application ajoute une prime, en plus du prix payé par le client. Cette pratique ne durera qu’un temps, mais doit lui permettre de constituer une flotte de véhicules suffisamment importante pour satisfaire la demande. © Facebook Yango
Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe est passé de la mise en demeure à la sanction. Le ministre camerounais des Transports a décidé le 6 février de suspendre les activités de transport de personnes opérées via l’application Yango. Yaoundé reproche au « Uber russe » et à ses partenaires de ne pas se conformer à la réglementation sur les conditions d’accès aux professions de transporteurs routiers et auxiliaires de transport routier.
« Cela nous pénalise énormément. Nous espérons que la direction de Yango et le ministère trouveront rapidement un terrain d’entente, faute de quoi je suis disposé à quitter le Cameroun pour exercer en VTC ailleurs », réagit Raphaël, qui a abandonné l’activité de taxi il y a un an pour embrasser le covoiturage sous la bannière Yango, avouant au passage que ses revenus hebdomadaires ont été multipliés par deux.
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