En Côte d’Ivoire, des peines de prison pour des proches de Guillaume Soro
La justice ivoirienne a confirmé ce lundi la condamnation en appel de certains fidèles de l’ex-président de l’Assemblée nationale pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État » lors de son retour avorté en Côte d’Ivoire, en 2019. Leurs avocats ont annoncé un pourvoi en cassation.
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L’ex-Premier ministre ivoirien Guillaume Soro, lors d’une conférence de presse à l’hôtel Bristol, à Paris, le 17 septembre 2020. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
L’audience de ce lundi 13 février fut brève. Et n’avait qu’un seul objet : le verdict du procès en appel des proches de Guillaume Soro. Plusieurs d’entre eux avaient été condamnés, le 23 juin 2021, à vingt ans de prison pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État ».
Onze accusés étaient présents devant la chambre criminelle de la Cour d’appel d’Abidjan. D’après l’arrêt lu par le président de la Cour, Souleymane Sombé Méité, les juges ont confirmé la condamnation en première instance pour neuf d’entre eux. Souleymane Koné Kamagaté, alias « Soul to Soul », l’ancien chef de protocole de Soro, et le commandant Jean-Baptiste Kouamé Kassé, un ses anciens collaborateurs, ont tous deux vu leurs condamnations à vingt ans de prison confirmées.
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