Festival de Cannes : tapis rouge pour l’Afrique
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Égypte, Maroc, Sénégal : chaque pays représente le continent à travers un film dans la sélection officielle du 65e Festival de Cannes, du 16 au 27 mai prochain. Hormis 2010, où le Tchadien Mahamat-Saleh Haroun reçut le prix du jury pour Un homme qui crie, jamais depuis une quinzaine d’années l’Afrique n’avait été aussi bien traitée sur la Croisette. Le seul réalisateur africain retenu parmi 22 concurrents pour la compétition suprême, celle de la Palme d’or, sera un disciple du regretté Youssef Chahine, l’Égyptien Yousry Nasrallah. Son film, Après la bataille, s’intéresse, à travers le portrait de l’un des hommes qui attaquèrent les insurgés de la place Al-Tahrir à dos de chameau, aux lendemains qui déchantent de la révolution de 2011.
Nabil Ayouch, le plus connu des cinéastes marocains, et le Sénégalais Moussa Touré, auteur de documentaires, figureront pour leur part dans la sélection Un certain regard avec deux films qui ne devraient pas passer inaperçus. Le premier, Les Chevaux de Dieu, revient sur les attentats terroristes de Casablanca en mai 2003 à travers l’itinéraire de leurs auteurs, manipulés par des islamistes. Quant au second, La Pirogue, il raconte l’odyssée d’une trentaine d’émigrants de Dakar vers les Canaries.
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