À Kpo-Kahankro, sur les traces du « fétiche tueur »
Dans le centre de la Côte d’Ivoire, une quinzaine d’enfants sont morts en l’espace d’un mois. Des décès attribués à une bactérie découverte sur un fétiche, mais aussi dans deux puits. Retour sur une tragédie qui a plongé tout un village dans la colère et l’effroi.
Il faut imaginer à quoi ressemblait ce fétiche dans la cour du vieux Kouamé Kouadio. Un monticule semblable à un volcan miniature, une construction entièrement cimentée, sous laquelle se cachait un canari en terre cuite, un récipient servant initialement à rafraîchir l’eau. Il ne faisait guère plus d’un mètre de circonférence, selon certains témoignages. C’est dans cette poterie que les services sanitaires ivoiriens ont découvert, au début de février, ce qui pourrait expliquer l’inimaginable tragédie qui s’est abattue sur le village de Kpo-Kahankro.
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