Le jour où Vital Kamerhe a été emprisonné à Makala

Le 8 avril 2020, en RDC, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi était convoqué par un juge pour répondre de détournements de fonds. Le début d’une longue épreuve qu’il avait racontée à Jeune Afrique, plusieurs semaines avant de revenir sur le devant de la scène au poste de vice-Premier ministre chargé de l’Économie.

Vital Kamerhe, à Genève, le 11 novembre 2018. © FABRICE COFFRINI/AFP

SYLVESTRE-TREINER Anna DSC_9446 copie

Publié le 2 avril 2023 Lecture : 3 minutes.

[Cet entretien a été recueilli à Kinshasa en octobre 2022, avant que l’intéressé entre au gouvernement]

Ce jour-là, j’avais mis mon réveil à 6 heures pour quitter tôt ma ferme de N’Sele, qui est à une trentaine de kilomètres de Kinshasa. Deux jours auparavant, j’avais refusé de répondre à la convocation du juge qui enquêtait sur mon implication présumée dans des détournements de fonds dans le cadre du programme dit « des 100 jours ». Mais cette fois, alors qu’il me convoquait à nouveau, j’avais décidé de me rendre à son bureau. Je voulais partir discrètement, sans réveiller personne, mais mon fils Didier était debout. Il est donc venu avec moi.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

En RDC, la spectaculaire remontada de Vital Kamerhe

RDC : Vital Kamerhe fait son grand retour dans l’Est

Contenus partenaires