Vers un glissement du calendrier électoral au Burkina Faso ?
Les élections devant mettre fin à la transition doivent, en principe, se tenir dans quinze mois. Mais des doutes commencent à s’installer sur le respect de ce calendrier par le régime du capitaine Ibrahim Traoré.
Il n’a pas hésité à le tancer assez sèchement. Le 3 février dernier, Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela recevait Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), à Ouagadougou. « Pendant que notre pays connait une période difficile, on nous parle de chronogramme pour un retour à l’ordre constitutionnel. On nous parle d’élections. Mais les élections, c’est à quelle fin et pour qui ? », s’est agacé le Premier ministre burkinabè.
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