Vers un glissement du calendrier électoral au Burkina Faso ?

Les élections devant mettre fin à la transition doivent, en principe, se tenir dans quinze mois. Mais des doutes commencent à s’installer sur le respect de ce calendrier par le régime du capitaine Ibrahim Traoré.

Le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, avec le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat. © Gouvernement du Burkina Faso

Publié le 20 février 2023 Lecture : 2 minutes.

Il n’a pas hésité à le tancer assez sèchement. Le 3 février dernier, Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela recevait Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), à Ouagadougou. « Pendant que notre pays connait une période difficile, on nous parle de chronogramme pour un retour à l’ordre constitutionnel. On nous parle d’élections. Mais les élections, c’est à quelle fin et pour qui ? », s’est agacé le Premier ministre burkinabè.

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