Ce que l’on sait de la sanglante attaque de Déou, dans le nord du Burkina Faso
Au moins 51 soldats burkinabè ont été tués dans une embuscade, le 17 février, entre Déou et Oursi, près des frontières avec le Mali et le Niger. Ces hommes, qui venaient d’être relevés après plusieurs mois sur le front, ont été attaqués alors qu’ils regagnaient leur garnison d’origine, à Dori.
Le bilan macabre que beaucoup redoutaient à Ouagadougou a fini par être confirmé. Lundi 20 février, l’état-major général des armées a annoncé qu’au moins 51 militaires burkinabè avaient été tués dans une attaque survenue entre Déou et Oursi, dans le nord du pays, près des frontières avec le Mali et le Niger.
Selon son communiqué, environ 160 « terroristes » ont par ailleurs été neutralisés dans des opérations de représailles. « Notre armée a été victime d’une attaque de grande ampleur […]. La lutte est âpre, le combat parsemé d’embûches, mais notre sursaut patriotique et notre détermination [resteront] intacts jusqu’à la victoire finale », a réagi le capitaine Ibrahim Traoré.
Un bilan bientôt revu à la hausse ?
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