Au Burkina Faso, Ibrahim Traoré poursuit la mobilisation générale avec les corps paramilitaires
Le gouvernement burkinabè a annoncé le recrutement de 4 000 agents des Eaux et Forêts pour participer à la lutte contre le terrorisme aux côtés des VDP et des forces armées. Les gardes de sécurité pénitentiaire vont également être mobilisés.
Depuis son arrivée au pouvoir, le 2 octobre, jamais le capitaine Ibrahim Traoré n’avait été confronté à une telle crise. Le 17 février, au moins 51 militaires – selon un bilan toujours provisoire – ont été tués dans une embuscade entre Déou et Oursi, dans le nord du Burkina Faso. Trois jours plus tard, une autre attaque, cette fois à Tin Akoff, toujours dans le Nord, coûtait la vie à 19 autres soldats.
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