Pourquoi la décision du Maroc de freiner les exportations agricoles est lourde de conséquences
À un mois du Ramadan, la lutte contre l’inflation semble prendre le pas sur l’un des grands axes de la politique économique du royaume, l’essor des exportations de fruits et légumes. Les cultivateurs, de tomates en particulier, sont inquiets.
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Booster les exportations de fruits et légumes, en particulier à destination de l’Afrique de l’Ouest, constituent l’un des élément centraux de la politique économique du royaume ces dernières années. Ici une serre, près d’Agadir. © Gutner/SIPA
Limiter la hausse des prix à un mois du Ramadan. Tel est l’objectif des autorités marocaines, confrontées comme tous les exécutifs du continent à une poussée de l’inflation, en particulier celle des produits alimentaires, conséquence de la pandémie de Covid-19 et de la guerre en Ukraine.
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