Laurent Gbagbo, la chute d’un président
Ce 11 avril 2011, le chef de l’État ivoirien est arrêté dans la résidence présidentielle, à Abidjan. Ses dernières heures au pouvoir avaient été racontées dans JA, à l’époque, par Christophe Boisbouvier.
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Laurent Gbagbo et Simone, son épouse, au Golf Hôtel, à Abidjan, après leur arrestation, le 11 avril 2011. © Aristide Bodegla/AFP
Ce dimanche soir [10 avril 2011], en plein bombardement, le général Dogbo Blé a fait venir à la présidence 600 jeunes miliciens – certains ont à peine 15 ans – qu’il a recrutés dans le quartier Blockoss. Laurent Gbagbo ne lâche rien. Et malgré la pluie de roquettes françaises qui s’est abattue sur Cocody, il garde encore du « lourd » dans l’enceinte de sa résidence, avec l’appui de 200 hommes. À 8 heures, ce 11 avril, Guillaume Soro lance ses Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) à l’assaut de ce dernier carré, mais cinq pick-up sur sept sont détruits. Les FRCI se replient. Rien n’est encore joué.
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