Ghana : réfugiés libériens indésirables

Les réfugiés libériens embarassent le président du Ghana, John Atta Mills. Qui a fait savoir à ses homologues de la Cedeao son intention de fermer le camp de Buduburam, dans lequel des mercenaires de Laurent Gbagbo étaient recrutés.

Le camp de réfugiés d’Ampain, au Ghana. © Sia Kambou/AFP

Le camp de réfugiés d’Ampain, au Ghana. © Sia Kambou/AFP

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Publié le 17 avril 2012 Lecture : 0 minute.

En marge de la réunion extraordinaire (Abidjan, 26 mars) que la Cedeao a consacrée à la crise malienne, John Atta Mills, le président ghanéen, a informé Alassane Ouattara et Ellen Johnson-Sirleaf qu’il ne souhaite plus accueillir de réfugiés libériens. Ouvert par le HCR en 1990 à une quarantaine de kilomètres d’Accra, le camp de Buduburam va ainsi être fermé – le 30 juin au plus tard. Il a longtemps été le terrain de chasse favori des recruteurs de mercenaires libériens pour le compte de Laurent Gbagbo. Depuis la chute de celui-ci, il sert de refuge à des miliciens ivoiriens anti-Ouattara.

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