Les amis du Maroc se raréfient dans la classe politique française
Longtemps, le Maroc a compté de nombreux relais et soutiens au sein de la classe politique française, lui permettant de faire valoir ses intérêts. Mais la recomposition provoquée par l’élection d’Emmanuel Macron et l’absence d’élus sensibles aux revendications marocaines semblent avoir compromis cette relation privilégiée.
Ses interventions ont été très relayées sur les réseaux sociaux et dans la presse marocaine. À l’occasion d’une intervention en séance plénière lors des débats qui ont précédé le vote de la résolution du Parlement européen sur la situation des journalistes au Maroc, le 18 janvier, Thierry Mariani a soudain acquis un capital de sympathie auprès de l’opinion publique marocaine qu’il n’avait certainement pas anticipé.
Prenant, comme il en est coutumier, ses collègues à contrepied, l’élu Rassemblement national (RN) a ainsi lancé : « Nous nous réunissons pour condamner les pratiques d’un pays qui brime les droits de l’homme, oppresse les voix contestataires et participe à la déstabilisation de l’Afrique. Mais alors, cela signifierait que nous parlons ici de l’Algérie. »
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