Présidentielle française : quand érection rime avec élection
Sexe et pouvoir : un thème vieux comme le monde… qui ne concerne pas que les gouvernants, à en croire une récente étude réalisée par l’Ifop pour le magazine de charme Hot Vidéo.
Voter aiderait-il à avoir une vie sexuelle épanouie ? © AFP
Publié le 5 avril 2012 Lecture : 1 minute.
Dis-moi comment tu fais l’amour et je te dirai pour qui tu votes. Une manière originale de comprendre le comportement électoral des Français à moins de un mois du premier tour du scrutin présidentiel. Réalisée par l’Ifop pour le magazine de charme Hot Vidéo, une enquête parue le 30 mars permet de mesurer l’influence de l’orientation sexuelle sur les choix des électeurs et électrices dans l’intimité de l’isoloir.
Premier constat, l’insatisfaction vis-à-vis de sa vie sexuelle recoupe souvent la défiance à l’égard des partis traditionnels et une inclinaison à se prononcer en faveur des candidats incarnant le vote protestataire. Les Français qui se disent mécontents de leur vie sexuelle votent à 35 % pour Jean-Luc Mélenchon, du Front de gauche, et à 31 % pour Marine Le Pen, du Front national.
Fréquence et échangisme
Autre enseignement de ce sondage, la fréquence des rapports est plus importante chez les électeurs du socialiste François Hollande (7,6 rapports par mois) que chez ceux qui votent pour Nicolas Sarkozy (6,7 par mois) ou pour le centriste François Bayrou (5,9 par mois). De même, plus les pratiques sexuelles sont désinhibées, plus on vote à l’extrême gauche. L’échangisme est ainsi deux fois plus répandu que la moyenne chez les électeurs du Front de gauche (9 %). Reste à savoir si cela se traduira le 6 mai par un changement à la tête de l’État et si les Français en retireront un véritable plaisir.
