Maroc, il était une fois la Marche verte

Il y a 47 ans, le 28 février 1976, quelques mois après la Marche verte lancée par le roi Hassan II, le drapeau national était hissé pour la première fois à Laâyoune, au Sahara, marquant la fin de l’occupation des provinces du Sud. Récit de ce moment-clé de l’histoire contemporaine du Maroc par Seddik Maâninou, journaliste et ancien patron de la télévision marocaine.

Plusieurs dizaines de milliers de Marocains franchissent les frontières du Sahara espagnol le 6 novembre 1975. © FRILET/SIPA

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Publié le 28 février 2023 Lecture : 12 minutes.

Le 28 février 1976, le drapeau national marocain était hissé au Sahara, à Laâyoune, pour la première fois, pendant que les Espagnols retiraient le leur. C’en était fini de l’occupation des provinces du Sud du Maroc. Depuis, cette date est commémorée et célébrée par les Marocains, cette action venant couronner le succès de la Marche verte, lorsque 350 000 volontaires civils, femmes et hommes, venus des quatre coins du royaume, avec pour seules armes le Coran et le drapeau national, ont convergé vers Tarfaya. Cette vaste opération orchestrée par le roi Hassan II lui-même a pris de court aussi bien l’Espagne que les instances internationales.

Pour s’immerger dans les coulisses de cette marche pacifique, qui a poussé les autorités ibères à accepter de se retirer de ce territoire qu’elles occupaient depuis plusieurs dizaines d’années, Jeune Afrique vous propose le récit qu’en a fait Seddik Maâninou, journaliste et ancien patron de la télévision marocaine, qui fut aux premières loges de cet événement phare de l’histoire contemporaine du royaume, dans son livre La Marche verte (éditions du Bouregreg), publié en 2022. Extraits.

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