La nouvelle stratégie africaine d’Emmanuel Macron à l’épreuve du terrain
Emmanuel Macron débute ce 1er mars une nouvelle tournée africaine qui le mènera à Libreville puis à Luanda, à Brazzaville et à Kinshasa. Un marathon de quatre étapes en quatre jours lors duquel le président français, qui assure avoir posé les bases « d’une autre voie », sera attendu sur plusieurs dossiers politiques sensibles.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba et le président français Emmanuel Macron lors du sixième sommet de l’Union européenne (UE) et de l’Union africaine (UA) au Conseil européen, à Bruxelles, le 17 février 2022. © Olivier Hoslet/Pool/AFP
Emmanuel Macron avait promis de « réarticuler » sa politique africaine. Il a finalement choisi l’avant-veille de sa tournée – sa dix-huitième sur le continent – pour exposer son nouveau « partenariat » avec l’Afrique. En trente-cinq minutes de discours ce lundi 27 février, le président français s’est d’abord attaché à défendre son bilan sur le continent depuis son élection en 2017.
Il a ainsi évoqué les nombreux chantiers qu’il revendique avoir impulsé sur différentes questions comme celle de la mémoire au Rwanda, au Cameroun ou en Algérie, ou celle du franc CFA, tout en tentant d’esquisser les contours d’un nouveau « cycle » pour sa politique africaine à l’heure où le sentiment anti-français continue de gagner du terrain dans plusieurs pays du continent.
« Aucune nostalgie de la Françafrique »
