Le Mali d’Assimi Goïta se dirige-t-il vers une prolongation de la transition ?
Alors qu’un référendum constitutionnel est prévu dans trois semaines, tout indique qu’il ne pourra pas se tenir le 19 mars. Un retard qui met en péril la présidentielle de 2024, et pourrait permettre à la junte de se maintenir plus longtemps à la tête du Mali.
« Le document final que je viens de recevoir aujourd’hui cristallisera à n’en pas douter l’espoir de la nation tout entière quant à l’instauration d’une véritable démocratie. » Dans la salle des banquets de Koulouba à Bamako, ce lundi 27 février, le président de transition Assimi Goïta se félicite de la remise du projet de nouvelle constitution. Très attendu, le texte, qui n’a pas encore été publié officiellement, prévoit notamment que les pouvoirs du président soit renforcés. Si ce projet est adopté, le chef de l’État nommera le Premier ministre et les ministres et « détermine[ra] la politique de la Nation », alors qu’aujourd’hui le gouvernement en est officiellement chargé. Enfin, « le gouvernement [sera] responsable devant le président », et non plus devant l’Assemblée nationale.
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