Tunisie : Marzouki veut un calendrier électoral
Moncef Marzouki veut mettre fin au flou qui entoure la transition en Tunisie. Il souhaite que soit élaboré un calendrier précis et que soit notamment fixée la date définitive des élections présidentielle et législatives.
![Le président tunisien veut que la transition n’excéde pas deux ans. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/04/02/002042012181037000000012022012110916000000marzoukalger.jpeg)
Le président tunisien veut que la transition n’excéde pas deux ans. © AFP
Le chef de l’État tunisien Moncef Marzouki fait le forcing auprès de ses « partenaires » de la troïka, Ennahdha et Ettakatol, mais aussi de l’opposition pour que soit élaboré un calendrier précis de la transition et que soit notamment fixée la date définitive des élections présidentielle et législatives. « Peu importe, explique-t-il, que les scrutins aient lieu rapidement, dans quatre mois par exemple, ou à plus long terme, mais nous ne pouvons rester dans le flou. » Réponse de Hamadi Jebali : les élections devraient se tenir avant juin 2013, a-t-il confié au quotidien La Presse le 28 mars. Pas sûr que Marzouki soit tout a fait rassasié…
Autre priorité du président, l’organisation d’élections municipales. « Le pays est mal gouverné à la base parce que les municipalités ne sont pas légitimes, commente Moncef Marzouki. Selon moi, l’idéal serait que les municipales puissent être organisées dans quelques mois, et les scrutins présidentiel et législatif dans un délai d’un an et demi maximum. Ainsi, la phase transitoire n’excéderait pas, au total, deux ans. »
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