Ibrahim Traoré pousse un peu plus la France vers la sortie
Après avoir exigé le départ des forces spéciales françaises de Sabre, les autorités du Burkina Faso viennent de dénoncer un accord d’assistance militaire qui les liait à la France. La rupture entre Paris et Ouagadougou est de plus en plus importante.
C’est un pas de plus dans le délitement des relations entre Ouagadougou et Paris. Au lendemain du discours d’Emmanuel Macron sur la « nouvelle » stratégie africaine de la France le lundi 27 février, c’est par une note verbale que le régime du capitaine Ibrahim Traoré a accentué la rupture.
D’après le document dont Jeune Afrique a obtenu la copie, le ministère des Affaires étrangères, dirigé par Olivia Rouamba, « a l’honneur de porter à la connaissance du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française que le gouvernement du Burkina Faso dénonce l’Accord d’assistance militaire technique conclu à Paris le 24 avril 1961 entre la Haute-Volta et la France, y compris ses deux annexes ».
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus
- Au Gabon, bars et discothèques peinent encore à passer la nuit
- Photographie : 1904, l’horreur de la colonisation du Congo dans l’objectif de la missionnaire Alice Seeley Harris
- Au Cameroun, Paul Biya proroge le mandat des députés et conseillers municipaux
- « Ma mère me dit : “Quitte ce pays de racistes” », les Africains de France face à la montée du RN
- Achille Mbembe : « En France, la parole raciste a cessé d’être considérée comme scandaleuse »