Au Mali, dans les coulisses d’une Minusma en sursis
Plusieurs contingents de la mission des Nations unies dans le pays sont sur le départ. Avec pour conséquences la fermeture de la base de Ber (Nord) et la dissolution probable de la force d’intervention rapide stationnée à Gao.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/03/07/jad20230307-conf-mali-minusma-1256x628-1678204157.jpg)
Des Casques bleus déployés dans le village d’Ogossagou, dans le centre du Mali, le 1er septembre 2022. © MINUSMA/Harandane Dicko
Déployée depuis 2019 à Gao, la force d’intervention rapide de la Minusma est en sursis. Les unités mobiles qui la composent ont pour rôle d’intervenir rapidement après le signalement d’une attaque, afin de protéger les civils et d’enquêter sur les violences rapportées.
Problème : sur les quatre contingents qui constituent la force, trois ont déjà fait part de leur volonté de se retirer de la mission onusienne. Les Suédois et les Britanniques l’ont déjà annoncé officiellement. Selon nos informations, les Jordaniens se sont contentés quant à eux d’une communication interne, sans préciser de motif ou de date de départ. À ce stade, seuls les Égyptiens maintiennent leur participation à la force d’intervention rapide.
Pas de remplaçants
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »