Au Burkina Faso, des populations de l’Est accusent l’État de les abandonner
Fin février, une attaque meurtrière a de nouveau endeuillé la province de la Tapoa, qui vit sous le joug des jihadistes. Agonisante, la population accuse le régime de transition d’Ibrahim Traoré.
« IB, à quand la paix ? », « La Tapoa pleure ». Voici quelques-uns des slogans qu’on pouvait lire sur les pancartes des manifestants ce 1er mars, dans les rues de Diapaga, chef-lieu de la province de la Tapoa, dans l’Est du Burkina Faso, où une foule excédée était rassemblée pour dénoncer la situation sécuritaire dans la région.
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