Maroc : coup dur pour la SMI

Les marchés s’inquiètent des fortes perturbations de l’outil de production de la Société métallurgique d’Imiter (SMI, filiale de Managem), au Maroc.

La cloche de la bourse de Casablanca. © AFP

La cloche de la bourse de Casablanca. © AFP

ProfilAuteur_FredMaury

Publié le 15 mars 2012 Lecture : 1 minute.

La Société métallurgique d’Imiter (SMI, filiale de Managem) a annoncé le 10 février dans un communiqué des « difficultés d’approvisionnement en eaux industrielles [qui ont réduit] le rythme de production de l’usine de traitement d’environ 40 % de sa capacité nominale » depuis septembre. Des difficultés dues à « des actes d’arrêt du pompage d’eau illégalement perpétrés par un groupe d’individus, à 8 km du centre minier ». De quoi provoquer une forte baisse du titre, pourtant chéri de la communauté financière depuis 2011. En quelques jours, la valeur, dont le cours avait été multiplié par 4,8 entre janvier 2010 et septembre 2011, a perdu environ 10 %.

Projet d’extension

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Le courtier BMCE Capital Bourse a aussitôt suspendu sa recommandation sur le titre, « compte tenu du manque de visibilité de l’impact de ces conflits sur les réalisations financières de la société durant le quatrième trimestre 2011 et sur l’exercice 2012 ». Du côté d’Attijari Intermédiation, on reste confiant, conforté par le projet d’extension de la capacité de production de la mine à 300 tonnes par an et par le niveau élevé du cours de l’argent. « La société cherche activement une solution définitive et rapide à ce problème, explique Taha Jaidi, analyste chez Attijari Intermédiation. Elle dispose d’une marge de manoeuvre appréciable en termes d’augmentation de la cadence de production et devrait par conséquent récupérer rapidement un retard ou un arrêt temporaire de l’exploitation survenu en cours d’année. »

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