Camrail se refait une beauté pour MSC, sept ans après l’accident d’Éséka

Camrail semble avoir pansé les plaies du passé, et prépare l’avenir, en s’équipant de nouveaux matériels et en modernisant son réseau. L’opérateur ferroviaire prévoit même de le doubler, en traçant « une ligne de vie » jusqu’au Sahel.

Le transport de fret reste l’activité principale de la Camroon Railways (Camrail), en particulier les hydrocarbures et le bois sous toutes ses formes. © BOLLORE AFRICA LOGISTICS

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Publié le 24 mars 2023 Lecture : 5 minutes.

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Le Cameroun dans l’expectative

Une classe politique qui peine à se renouveler, des affaires qui bouleversent la société tout entière, une croissance honorable mais en deçà de l’énorme potentiel du pays… À l’heure où Paul Biya amorce la seconde moitié de son septième septennat, peut-on encore attente un déclic ?

Sommaire

Mission accomplie pour Pascal Miny ? En débarquant à la tête de la Cameroon Railways (Camrail) en 2018, soit deux ans après la catastrophe ferroviaire d’Éséka – qui a coûté la vie à 79 personnes et blessé plus de 740 passagers –, cet ancien pilote de chasse s’était donné deux cibles prioritaires à atteindre : panser les vagues à l’âme pour redonner un esprit de corps aux 1 500 employés de la compagnie, tout en rétablissant ses grands équilibres financiers.

Train express Douala-Yaoundé

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