Face à Paul Biya, l’impossible renouvellement de la classe politique
Au Cameroun, il n’y a pas qu’au sein du parti présidentiel que l’émergence de nouveaux leaders est une vue de l’esprit. À l’intérieur des autres formations aussi, les caciques font de la résistance.
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John Fru Ndi, le leader du Social Democratic Front (SDF), à Bamenda, le 22 février 2018, arrivant au congrès de son parti, au cours duquel il a annoncé qu’il ne serait pas candidat à la présidentielle – qui s’est tenue au mois d’octobre suivant. © REINNIER KAZE/AFP
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Le Cameroun dans l’expectative
Une classe politique qui peine à se renouveler, des affaires qui bouleversent la société tout entière, une croissance honorable mais en deçà de l’énorme potentiel du pays… À l’heure où Paul Biya amorce la seconde moitié de son septième septennat, peut-on encore attente un déclic ?
La digue qui menaçait de s’effondrer depuis plusieurs mois a finalement cédé. Le 25 février, à l’issue d’une session extraordinaire du Comité exécutif national (NEC), John Fru Ndi, opposant historique à Paul Biya et leader du Social Democratic Front (SDF), annonce l’exclusion de trente-quatre cadres de sa formation – dont neuf membres du NEC – pour « indiscipline » et « commission d’actes inacceptables contre la hiérarchie ».
Bataille de leadership au SDF
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