Au Mali, Assimi Goïta face à la grogne sociale
Les mouvements sociaux et les grèves se multiplient depuis la fin de 2022. Alors que les autorités maliennes font la sourde oreille, une partie de la classe politique cherche à surfer sur cette vague de contestation.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/03/10/jad20230310-ass-mali-goita-grogne-sociale-1256x628-1678450327.jpg)
Assimi Goïta, lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence du Groupe régional africain de l’Union internationale des magistrats, à Bamako, le 21 février 2023.
Il n’aura pas annoncé « la fin de l’abondance » comme son homologue français Emmanuel Macron. Pourtant, lors de ses vœux à la Nation, ce 31 décembre 2022, le colonel Assimi Goïta ne s’y est pas trompé et a salué « la résilience du peuple malien face à l’adversité ».
Malgré les turbulences politiques et la grave crise sécuritaire qui font quotidiennement la une des journaux maliens, impossible de ne pas évoquer la situation économique du pays, à l’heure où l’inflation généralisée, les difficultés héritées de la pandémie de Covid-19 et des mois de sanctions internationales pèsent sur le portefeuille des Maliens.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »