Du Sahara au football, le Maroc à l’heure du « qui m’aime me suive »

Encouragé par ses succès sur les plans diplomatique et économique, voire sportif, le royaume a retrouvé une fierté qui l’amène aujourd’hui à s’affirmer plus fortement sur la scène internationale. Quitte à froisser quelques vieux amis.

Le roi Mohammed VI entouré des joueurs de l’équipe nationale de football, demi-finalistes du Mondial, à Rabat, le 20 décembre 2022. © Driss Ben Malek/MAP

Soufiane Khabbachi. © Vincent Fournier pour JA

Publié le 6 avril 2023 Lecture : 10 minutes.

La séquence a marqué les esprits. Le 30 janvier, au micro de RMC, le sélectionneur de l’équipe nationale de football, Walid Regragui, s’autorisait une petite mise au point : « On veut des joueurs qui sont sûrs de vouloir mouiller le maillot pour le Maroc. Il n’y aura pas d’ambiguïté. Si tu hésites, c’est que tu n’es pas fait pour jouer pour le Maroc. »

Fort de la performance historique de l’équipe du Maroc, première équipe africaine à atteindre les demi-finales d’une Coupe du monde de football, au Qatar, fin 2022, l’entraîneur, lui-même franco-marocain, tenait à faire passer un message clair, mais aussi assez nouveau : désormais, le Maroc ne sera plus un choix par dépit pour les joueurs binationaux tiraillés entre deux drapeaux. Quelques jours plus tôt, dans L’Équipe du 12 janvier, il avait d’ailleurs déjà déclaré : « Personne ne pourra me faire de chantage, on ne joue pas avec l’amour du maillot. »

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De gauche à droite, les présidents des fédérations espagnole, marocaine et portugaise de football, Pedro Rocha, Faouzi Lakjaâ et Fernando Gomes, lors de la signature de leur lettre d’intention en vue de l’obtention de la Coupe du monde de la Fifa de 2030, à Rabat le 28 octobre 2023. © AFP

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