Du Sahara au football, le Maroc à l’heure du « qui m’aime me suive »
Encouragé par ses succès sur les plans diplomatique et économique, voire sportif, le royaume a retrouvé une fierté qui l’amène aujourd’hui à s’affirmer plus fortement sur la scène internationale. Quitte à froisser quelques vieux amis.
La séquence a marqué les esprits. Le 30 janvier, au micro de RMC, le sélectionneur de l’équipe nationale de football, Walid Regragui, s’autorisait une petite mise au point : « On veut des joueurs qui sont sûrs de vouloir mouiller le maillot pour le Maroc. Il n’y aura pas d’ambiguïté. Si tu hésites, c’est que tu n’es pas fait pour jouer pour le Maroc. »
Fort de la performance historique de l’équipe du Maroc, première équipe africaine à atteindre les demi-finales d’une Coupe du monde de football, au Qatar, fin 2022, l’entraîneur, lui-même franco-marocain, tenait à faire passer un message clair, mais aussi assez nouveau : désormais, le Maroc ne sera plus un choix par dépit pour les joueurs binationaux tiraillés entre deux drapeaux. Quelques jours plus tôt, dans L’Équipe du 12 janvier, il avait d’ailleurs déjà déclaré : « Personne ne pourra me faire de chantage, on ne joue pas avec l’amour du maillot. »
Bien s’informer, mieux décider
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