Affaire Zogo, Boko Haram, crise anglophone… Le Cameroun face aux origines de la violence
Insurrection, meurtres, tribalisme… De la crise qui tourmente les régions anglophones depuis 2017 à la torture et à l’assassinat du journaliste Martinez Zogo en janvier, de quoi la violence est-elle le nom ?
Hommage au journaliste Martinez Zogo dans les locaux de la radio Amplitude FM, à Yaoundé, le 23 janvier 2023. © DANIEL BELOUMOU OLOMO/AFP
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Georges Dougueli
Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il s’occupe particulièrement de l’Afrique centrale, de l’Union africaine et de la diversité en France. Il se passionne notamment pour les grands reportages et les coulisses de la politique.
Publié le 26 mars 2023 Lecture : 3 minutes.
Le Cameroun dans l’expectative
Une classe politique qui peine à se renouveler, des affaires qui bouleversent la société tout entière, une croissance honorable mais en deçà de l’énorme potentiel du pays… À l’heure où Paul Biya amorce la seconde moitié de son septième septennat, peut-on encore attente un déclic ?
Depuis 2013, la violence fait des ravages dans l’Extrême-Nord, où des phalanges jihadistes de Boko Haram tentent d’instaurer un improbable califat. Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, un autre foyer de révolte, identitaire et régionaliste, perdure, avec pour projet de séparer ces deux régions anglophones du reste du pays.
