En Mauritanie, le récit de la traque des jihadistes évadés de prison
Devenu l’ennemi public numéro un, le groupe de quatre terroristes qui s’était échappé de la prison civile de Nouakchott a été neutralisé par les forces de l’ordre le 11 mars. Trois de ses membres ont été tués, le quatrième s’est rendu. Voici les coulisses d’une opération suivie au plus haut sommet de l’État.
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De gauche à droite, les ministres Hanena Ould Sidi (Défense), Mohamed Mahmoud Ould Cheikh Abdoullah Ould Boya (Justice) et Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine (Intérieur) arrivent aux obsèques du gendarme tué, le 12 mars à Nouakchott. © Med LEMIN RAJEL/AFP
C’est au milieu des dunes, près d’El Meddah, dans la zone d’Atar, au nord de la Mauritanie, que la fuite des terroristes a pris fin le 11 mars. Après leur évasion de la prison de Dar Naïm, à Nouakchott, le 5 mars à 21 heures, et le meurtre de deux gardiens, les quatre hommes étaient pourchassés jour et nuit.
Les autorités ont perdu leur trace lorsqu’ils sont montés à bord d’un 4×4 Toyota Hilux blanc qui les attendait à proximité, avec à son bord au moins un jerricane de carburant. La voiture a alors filé à toute allure et quitté Nouakchott par la piste, pour échapper aux postes de police et disparaître dans le désert.
Roue de secours
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