Au Cameroun, l’histoire secrète de la DGRE
L’affaire Martinez Zogo a jeté une lumière crue sur les pratiques du contre-espionnage camerounais. Son directeur général et son directeur des opérations ont été inculpés. Des espions sont-ils devenus tueurs à gages ? À quel moment le système a-t-il failli ? Plongée au cœur de la DGRE.
Affaire Martinez Zogo, le crime qui secoue le Cameroun
Depuis la disparition du directeur de la radio Amplitude FM, le pays est en ébullition. L’enquête lancée après la découverte de son corps n’en finit pas de provoquer des répercussions à Yaoundé.
À Yaoundé, l’aveu a stupéfié les cénacles du pouvoir. « Oui, le lieutenant-colonel Danwe allait souvent voir Jean-Pierre Amougou Belinga pour le dépannage [pour arrondir ses fins de mois] et pour lui donner les infos sur la sécurité au niveau de la frontière Cameroun-RCA. » Le 17 février dernier, en quelques mots lâchés lors d’une conférence de presse, Charles Tchoungang, avocat du patron déchu de Vision 4, reconnaissait l’existence de liens entre son client et le directeur des opérations de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE).
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Affaire Martinez Zogo, le crime qui secoue le Cameroun
Depuis la disparition du directeur de la radio Amplitude FM, le pays est en ébullition. L’enquête lancée après la découverte de son corps n’en finit pas de provoquer des répercussions à Yaoundé.
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