Au Cameroun, l’histoire secrète de la DGRE

L’affaire Martinez Zogo a jeté une lumière crue sur les pratiques du contre-espionnage camerounais. Son directeur général et son directeur des opérations ont été inculpés. Des espions sont-ils devenus tueurs à gages ? À quel moment le système a-t-il failli ? Plongée au cœur de la DGRE.

Paul Biya échange au palais présidentiel le 6 janvier 2012 lors des vœux, avec Léopold Maxime Eko Eko directeur des renseignement généraux (milieu) et Martin Mbarga Nguéle (à gauche) délégué général à la sureté nationale. © MABOUP

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Publié le 17 mars 2023 Lecture : 9 minutes.

Proche à la fois du peuple et des cercles du pouvoir, le directeur d’Amplitude FM, Martinez Zogo, a été retrouvé mort le 22 janvier 2023. © MONTAGE JA : DR
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Affaire Martinez Zogo, le crime qui secoue le Cameroun

Depuis la disparition du directeur de la radio Amplitude FM, le pays est en ébullition. L’enquête lancée après la découverte de son corps n’en finit pas de provoquer des répercussions à Yaoundé.

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À Yaoundé, l’aveu a stupéfié les cénacles du pouvoir. « Oui, le lieutenant-colonel Danwe allait souvent voir Jean-Pierre Amougou Belinga pour le dépannage [pour arrondir ses fins de mois] et pour lui donner les infos sur la sécurité au niveau de la frontière Cameroun-RCA. » Le 17 février dernier, en quelques mots lâchés lors d’une conférence de presse, Charles Tchoungang, avocat du patron déchu de Vision 4, reconnaissait l’existence de liens entre son client et le directeur des opérations de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE).

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