Cinq questions pour comprendre l’appétit pour la dette souveraine en Afrique de l’Ouest
Marqué par un ultra dynamisme ces douze derniers mois, le marché de l’Union économique et monétaire souffre néanmoins de sorties décevantes en valeur. Quel mécanisme régit ce marché spécifique, qui en sont les acteurs, pourquoi un tel engouement ? Les explications de Jeune Afrique.
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Resserrement des conditions de financement sur le marché mondial, perturbation des chaînes d’approvisionnement, hausse des cours des matières premières… En dépit d’une conjoncture défavorable, les économies de pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ont fait preuve de résilience avec une croissance 5,6 % en 2022, d’après la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Pour faire face à ces chocs, la politique monétaire a été particulièrement à l’avant-garde, maintenant un ajustement des taux directeurs pour contenir l’inflation, estimée en janvier dernier à 6 %, contre 8,3 % en septembre 2022. Par ailleurs, pour financer les besoins de développement, les États ont recouru massivement au marché des titres et obligations souveraines. Au 7 avril dernier, le volume des émissions frôlait la barre de 2 970 milliards de F CFA (4,51 milliards d’euros) pour quelque 1 173 milliards d’offres retenues. L’encours des émissions obligataires, lui, s’élevait à plus de 3 742, 3 milliards en 2022.
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