Au Mali, une Cour suprême sous influence ?
Chargée de poursuivre plusieurs personnalités du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta, la Cour suprême est critiquée par certains magistrats et avocats qui dénoncent une juridiction « caporalisée », aux ordres de la transition d’Assimi Goïta.
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Le colonel Assimi Goïta au milieu de juges de la Cour suprême, lors de sa cérémonie de prestation de serment, le 7 juin 2021, à Bamako. © ANNIE RISEMBERG/AFP
Le ton tranche radicalement avec le devoir de réserve qu’observent généralement les magistrats. Désormais coordinateur des organisations de l’Appel du 20 février, plateforme de l’opposition initiée par Issa Kaou N’Djim, Cheick Mohamed Chérif Koné enchaîne les déclarations au vitriol contre la transition.
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