En RDC, la présidentielle et la crise dans l’Est au cœur des débats parlementaires
Faut-il maintenir le calendrier électoral, qui prévoit que la présidentielle se tienne en décembre prochain, ou s’assurer d’abord de reprendre le contrôle des territoires tenus par le M23 ? Une question qui s’invitera à la session parlementaire de ce mois de mars.
Les députés congolais ont beau être nombreux, l’absence de l’un d’entre eux n’est pas passée inaperçue, le 15 mars, à l’ouverture de la nouvelle session parlementaire. Accusé devant la Haute Cour militaire d’avoir formé une milice privée et d’apporter son soutien aux rebelles du M23, Édouard Mwangachuchu Hizi, élu du Nord-Kivu, est aux arrêts depuis la fin du mois de février et n’était donc pas présent dans l’hémicycle.
Il faut dire que le sujet de la situation dans l’Est est extrêmement sensible, les rebelles contrôlant toujours des pans entiers de la province du Nord-Kivu, dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi. Une crise sécuritaire qui sera au centre des débats lors de cette session « éminemment politique », selon les dires du président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, qui a promis, dans son discours d’ouverture, de « faire triompher la cause de la République grâce aux vertus de la diplomatie parlementaire ».
Le difficile enrôlement dans l’Est
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