Affaire Karachi : quand Ziad Takieddine règle ses comptes

Accusé d’avoir servi d’intermédiaire dans l’affaire Karachi, l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine publie son autobiographie.

L’intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine. © Thomas Samson/AFP

L’intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine. © Thomas Samson/AFP

Fawzia Zouria

Publié le 20 février 2012 Lecture : 1 minute.

Accusé d’avoir servi d’intermédiaire pour le paiement de rétrocommissions dans l’affaire Karachi, l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine se défend bec et ongles. Il renforce son staff d’avocats, désormais piloté par Me Samia Maktouf. Surtout, il publiera le 8 mars – six semaines avant la présidentielle ! – aux Éditions du Moment un livre autobiographique intitulé L’Ami encombrant. Il y évoque les très discrètes négociations que, vingt années durant, il a menées pour le compte de la France : de la conclusion de faramineux contrats avec l’Arabie saoudite à la libération des infirmières bulgares détenues en Libye, en passant par la visite de Bachar al-Assad en France. Takieddine refuse, dit-il, d’être le « bouc émissaire d’une guerre qui n’est pas la sienne ». Mais il n’hésite pas à lancer un sacré pavé dans la mare !

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