Union africaine : les discrètes rencontres de l’opposition congolaise à Addis-Abeba
Les délégués de l’opposition congolaise venus le 28 janvier à Addis-Abeba à l’occasion du sommet de l’Union africaine se sont discrètement tenus à l’écart du centre de conférences pour remttre aux délégations officielles un plan de sortie de crise.
Vital Kamerhe, arrivé en troisième position à la présidentielle, Félix Tshisekedi, fils du chef de l’opposition, Samy Badibanga, l’un des quarante-deux nouveaux députés tshisekedistes, et Martin Fayulu, député provincial de Kinshasa, ont arpenté les grands hôtels de la capitale éthiopienne pour remettre aux délégations officielles un plan de sortie de crise en République démocratique du Congo (RDC) dont le point essentiel est le recomptage des voix obtenues par les candidats à la présidentielle et aux législatives du 28 novembre. Surtout, plusieurs chefs d’État leur ont accordé des rendez-vous, dont le président d’un pays d’Afrique centrale. Lequel ? « On ne peut pas vous le dire, s’excusent les députés congolais. Il ne nous a reçus qu’à la condition que nous ne révélions pas son nom. »
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