Sénégal – Casamance : quand Sant’Egidio s’en mêle
La communauté de Sant’Egidio tente de jouer un rôle de médiateur dans le conflit en Casamance au Sénégal. Mais rien n’est fait.
![Salif Sadio, le chef militaire du MFDC s’est dit prêt à une médiation menée par Sant’Egidio. © Sipa](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/02/15/015022012184320000000011012012183140000000027052009120155000000pape2.jpg)
Salif Sadio, le chef militaire du MFDC s’est dit prêt à une médiation menée par Sant’Egidio. © Sipa
Matteo Zuppi et Mario Giro, chargés des crises africaines au sein de la communauté de Sant’Egidio, s’efforcent d’organiser une rencontre entre les autorités sénégalaises et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC). Le 31 janvier, Salif Sadio, le chef militaire du mouvement indépendantiste, s’est déclaré prêt à accepter une médiation, à condition qu’elle ait lieu hors d’Afrique. Celle-ci pourrait se tenir au mois de mars au siège de Sant’Egidio, dans l’ancien couvent du Trastevere, à Rome. Il faudra pour cela que les autorités sénégalaises facilitent les déplacements des négociateurs du MFDC. Et que le mouvement indépendantiste libère les militaires sénégalais qu’il détient.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Projet hôtelier au sud de Tanger : DSK réagit
- Burkina Faso : le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni toujours porté disparu
- Au Sénégal, l’affaire de la disparition mystérieuse de deux sous-officiers ressurgit
- Damiba à Ibrahim Traoré : « Je ne peux pas garder le silence face aux exactions contre les civils »
- En Côte d’Ivoire, le malaise à la RTI, côté coulisses