Lyon mène les régions françaises dans la prospection des marchés africains

Dans plusieurs régions françaises, les chambres de commerce et d’industrie ont décidé d’aider leurs entreprises à prospecter les marchés africains. Exemple en Rhône-Alpes.

Forum de l’international à la CCI de Lyon, en avril. © CCI de Lyon

Forum de l’international à la CCI de Lyon, en avril. © CCI de Lyon

Publié le 11 décembre 2013 Lecture : 1 minute.

Dans le même temps, à plus de 4 600 km de là, à Douala, six entreprises rhônalpines enchaînent les rencontres d’affaires, coordonnées par la CCI en partenariat avec l’Agence française pour le développement international des entreprises (Ubifrance), qui a récemment ouvert un bureau de représentation dans la capitale économique du Cameroun.

L’accompagnement des entreprises rhônalpines en Afrique s’articule autour d’un dispositif bien rôdé : les onze CCI locales, fédérées au sein de CCI International Rhône-Alpes, s’appuient sur Entreprise Rhône-Alpes international (une structure créée par le conseil régional), Ubifrance (qui dispose de bureaux dans 18 pays africains), la Banque publique d’investissement (BPI France) et des cabinets de conseil privés, sans oublier le réseau des représentations diplomatiques implantées dans la région.

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Viseur

Des mécanismes similaires ont vu le jour à Bordeaux, Rouen ou Paris. Et les chefs d’entreprise apprécient. « Le duo CCI-Ubifrance nous aide beaucoup, c’est grâce à eux et à l’aide financière de la région que nous pouvons prospecter de nouveaux marchés », constate Patrick Vadon, un patron lyonnais, dont la PME, TechSign, fabrique des systèmes de marquage destinés à l’industrie. Dans son viseur, le Maroc et l’Algérie. Il se rendra à Oran, en mars 2014, pour le salon Pollutec consacré aux écotechnologies, à l’énergie et au développement durable. « J’ai signé deux contrats au Gabon grâce à ce même salon lors de sa tenue en France », précise-t-il.

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TechSign est aussi très présent au Cameroun, où il compte parmi ses clients des administrations et des grandes entreprises. L’Afrique représente désormais 4 % de son chiffre d’affaires (700 000 euros en 2013), et Patrick Vadon entend bien y doubler son activité d’ici à 2015.

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