Gabon : le No Stress, rendez-vous du Libreville branché
Bar lounge en première partie de soirée, discothèque plus tard dans la nuit, le No Stress est « the place to be » pour les Librevillois branchés comme pour les visiteurs de passage.
C’est le bar lounge où le Libreville branché se retrouve en première partie de soirée. Signe extérieur d’une clientèle aisée : dès la tombée de la nuit, deux rangées de gros 4×4 obstruent les trottoirs de la Montée-Louis, sur le front de mer. Tous s’y précipitent après le dîner : trentenaires et quadra amateurs de soul et de hip-hop, cadres cosmopolites et hédonistes gabonais, hommes d’affaires de passage appréciant l’ambiance afro et les saveurs caribéennes… Le décor intime et chaleureux du No Stress y est certainement pour quelque chose. La pénombre de ses salons, d’où l’on peut voir sans être vu, ajoute au charme discret des lieux.
Et puis, il y a la musique. Ella Fitzgerald, Billie Holiday, George Duke, Minnie Riperton, Franco, Papa Wemba, mais aussi Lauryn Hill, David Vendetta… La programmation musicale constitue l’élément clé du concept. D’autant qu’après minuit « le bar lounge passe en rythme club », explique Éric Aimo, le patron, un Corse de 35 ans, toujours aux commandes après une fermeture de trois ans. L’établissement, créé en 2002, a rouvert en août dernier à quelques centaines de mètres de son ancien emplacement : fini le décor de cabane africaine, place à une nouvelle ambiance d’entrepôt new-yorkais. Pied-à-terre gabonais des artistes Joey Starr et Sean Paul, le bâtiment blanc sent encore la peinture.
Le succès du No Stress a fait des émules au-delà même des frontières gabonaises. Séduits par le concept, des projets similaires ont adopté la même enseigne à Douala et à Brazzaville.
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