Le Brésil place Dilma Rousseff à la tête de la banque des BRICS
L’ex-présidente du Brésil achèvera le mandat de son prédécesseur démissionnaire aux commandes de la banque multilatérale. Laquelle vient officiellement d’accueillir l’Égypte en son sein, alors que l’Algérie fait le forcing pour l’intégrer.
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L’ancienne présidente brésilienne Dilma Rousseff, lors d’une rencontre avec la maire de Paris Anne Hidalgo, à Paris, le 2 mars 2020. © JOEL SAGET/AFP
Le conseil d’administration de la New Development Bank (NDB) a élu à l’unanimité, le 24 mars, Dilma Rousseff comme présidente de l’institution cofondée en 2014 par les BRICS. Cet acronyme, pour rappel, désigne depuis 2011 le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.
L’économiste de formation a été présidente du Brésil entre janvier 2011 et la fin d’août 2016, avant de quitter le pouvoir à la suite d’une procédure de destitution controversée.
Dilma Rousseff prend la suite de son compatriote Marcos Troyjo, en poste depuis juillet 2020 en principe pour un mandat de cinq ans. Ce dernier, nommé par l’ex-président Jair Bolsonaro, a toutefois été poussé vers la sortie sous la pression de la nouvelle administration du président Luiz Inácio Lula da Silva, que Marcos Troyjo n’avait cessé d’étriller à la fin des années 2010.
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