Nick O’Donohue (BII) : « Nous investissons plus en Afrique que nos pairs »
Le patron de l’institution britannique de développement British International Investment (ex-CDC Group), analyse les perturbations des marchés financiers et la crise macroéconomique en Afrique. Et revient sur les vraies priorités du développement, dans un contexte géopolitique instable.
Avec près de 7,5 milliards de livres sterling (8,5 milliards d’euros) d’actifs, investis en grande partie sur le continent, British International Investment (ex-CDC Group) est l’une des plus puissantes et des plus anciennes institutions de financement développement dévolues au secteur privé sur le continent.
Trois ans après notre dernière grande interview avec son directeur général, Nick O’Donohoe, aux premières semaines de la crise du Covid-19, l’environnement financier et économique international comme africain reste en émoi. La relance anticipée sur le continent après la crise sanitaire a été profondément compromise par les crises géopolitiques, inflationnistes, budgétaires et les tensions sur les principales devises africaines.
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