Que se passerait-il si Vladimir Poutine venait à Pretoria ?
Visé par un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale, le président russe assistera-t-il au sommet des Brics fin août ? Et comment réagira l’Afrique du Sud qui, selon le statut de Rome, aurait pour obligation de l’arrêter ?
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/03/28/jad20230328-ass-afrique-du-sud-poutine-1256x628-1680000735.jpg)
Le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, à Sotchi, en Russie, le 24 octobre 2019. © SERGEI CHIRIKOV/POOL/AFP
Et l’invité devint le suspect de crimes de guerre et de déportations… En émettant un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine, la Cour pénale internationale (CPI) a donné une tout autre dimension à l’éventuelle venue du président russe à Pretoria, à l’occasion du sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), du 22 au 24 août. Signataire du statut de Rome depuis 1998, sous la présidence de Nelson Mandela, l’Afrique du Sud a en effet l’obligation de coopérer avec la CPI et donc d’arrêter Vladimir Poutine s’il venait à se rendre dans le pays.
L’Afrique du Sud n’a jamais montré un soutien indéfectible à la CPI
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »