Que se passerait-il si Vladimir Poutine venait à Pretoria ?
Visé par un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale, le président russe assistera-t-il au sommet des Brics fin août ? Et comment réagira l’Afrique du Sud qui, selon le statut de Rome, aurait pour obligation de l’arrêter ?
Et l’invité devint le suspect de crimes de guerre et de déportations… En émettant un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine, la Cour pénale internationale (CPI) a donné une tout autre dimension à l’éventuelle venue du président russe à Pretoria, à l’occasion du sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), du 22 au 24 août. Signataire du statut de Rome depuis 1998, sous la présidence de Nelson Mandela, l’Afrique du Sud a en effet l’obligation de coopérer avec la CPI et donc d’arrêter Vladimir Poutine s’il venait à se rendre dans le pays.
L’Afrique du Sud n’a jamais montré un soutien indéfectible à la CPI
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