Doing business : éclaircie dans l’Ouest africain

Publié le 6 février 2012 Lecture : 1 minute.

« Martin, jeune entrepreneur burkinabè, a décidé de créer son entreprise de textile à Ouagadougou. Il ne lui a fallu que treize jours pour accomplir toutes les formalités. » Extraite du premier rapport « Doing business » dans les États membres de l’Ohada 2012, publié le 25 janvier, cette saynète est censée démontrer que l’environnement des affaires s’améliore dans les seize États membres de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada), qui rassemble les pays de la zone franc et la Guinée-Conakry. Un travail qui a réuni des équipes de la Banque mondiale et de l’organisation panafricaine.

Création d’entreprise, obtention d’un permis de construire ou d’un prêt, transfert de propriété, exécution des contrats… Les dix critères du « Doing Business » ont été passés au crible pour juger de l’évolution de l’environnement des affaires des pays ouest-africains. « Au cours des quinze dernières années, ces pays ont fait des progrès phénoménaux », assure Dorothé Cossi Sossa, le secrétaire permanent de l’Ohada. Mais s’il est possible de créer une entreprise en cinq jours au Sénégal (comme au Canada), d’obtenir un permis de construire en 98 jours au Burkina (contre 207 jours en 2005), ou si le délai pour résoudre un litige commercial a été réduit de 90 jours au Mali, les pays de l’Ohada se trouvent en moyenne à la 166e place sur les 183 économies étudiées. Il ne faut pas moins de 49 paiements et de 400 heures par an en moyenne aux entreprises de ces 16 États pour s’acquitter des taxes et impôts. Peut mieux faire !

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Lire le rapport "Doing Business in OHADA 2012" de la Banque mondiale ici.

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