Burkina Faso : qui peut succéder à Kaboré à la tête du CDP ?

Le parti du président burkinabè Blaise Compaoré, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP),  tient ses assises au début de mars. Son actuel président, Roch Marc Christian Kaboré ne se représentera pas.

Paramanga Ernest Yonli, un fidèle parmi les fidèles de Blaise Compaoré. © AFP

Paramanga Ernest Yonli, un fidèle parmi les fidèles de Blaise Compaoré. © AFP

Publié le 6 février 2012 Lecture : 1 minute.

Plus de 3 500 militants sont attendus du 2 au 4 mars aux cinquièmes assises du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti du président burkinabè Compaoré, au terme duquel le bureau politique devrait être largement renouvelé. Ainsi, Roch Marc Christian Kaboré, l’actuel président du parti (et de l’Assemblée nationale), ne se représentera pas. Trois favoris pour lui succéder : l’ancien Premier ministre Paramanga Ernest Yonli, Salif Diallo, un ex-ministre de l’Agriculture qui connaît un retour en grâce après avoir été suspendu des instances dirigeantes en 2009, et Arsène Bonyessan Yé, le ministre chargé des Réformes politiques. Le premier paraît tenir la corde en raison de son indéfectible loyauté envers Compaoré. Le futur patron du parti pourrait ne plus avoir le titre de président, mais celui de secrétaire général – ou exécutif. Une preuve supplémentaire de la volonté du chef de l’État de reprendre en main une formation confrontée à de vives dissensions internes à dix mois des élections législatives et municipales. 

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires