Les droits de l’homme, point de rupture entre Assimi Goïta et la Minusma
Un an après le massacre de Moura, la mission de l’ONU au Mali n’a toujours pas publié les résultats de son enquête. Elle estime que le gouvernement n’en finit pas de lui mettre des bâtons dans les roues.
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Un convoi de la Minusma traverse la ville de Ménaka, le 23 mars 2022. © Photo : MINUSMA/Harandane Dicko
C’était il y a un an. Le 29 mars 2022, alors que la population de Moura, dans le centre du Mali, subissait depuis trois jours les exactions de l’armée malienne et de ses supplétifs russes, la division des droits de l’homme de la Minusma annonçait l’ouverture d’une enquête.
Un an plus tard, la région est passée sous le contrôle des jihadistes et la mission des Nations unies, elle, n’a jamais reçu l’autorisation de se rendre dans cette zone difficile d’accès. Elle a dû se résoudre à mener son difficile travail d’investigation à distance et ses mauvaises relations avec le gouvernement d’Assimi Goïta n’ont rien arrangé.
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