Centrafrique : l’impératrice Catherine Bokassa victime d’escroquerie
Catherine Bokassa qui fut première dame de Centrafrique du temps de l’empereur Jean-Bedel Bokassa veut lancer une fondation à son nom. Mais avant même que le projet soit opérationnel, un escroc usurpe son identité pour lever des fonds…
![Catherine Bokassa, dans sa résidence de Bangui, le 16 janvier 2012. © Vincent Fournier, pour J.A.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/01/26/026012012181929000000bokassacathimpok.jpg)
Catherine Bokassa, dans sa résidence de Bangui, le 16 janvier 2012. © Vincent Fournier, pour J.A.
L’ancienne impératrice Catherine Bokassa, qui vit entre Bangui (où sa résidence, un temps occupée par l’armée française, a été réhabilitée par cette dernière) et Genève, où elle retrouve régulièrement son amie Marie-Thérèse Houphouët-Boigny, ne décolère pas. Motif : un escroc se prétendant « coordonnateur de la Fondation impératrice Catherine Bokassa » envoie depuis quelques semaines des courriers sur papier à en-tête avec cachet « officiel » et numéro de compte en banque à diverses personnalités de la place – dont la première dame de Centrafrique, Monique Bozizé – afin de solliciter leur aide dans « la lutte contre la famine, le VIH/sida et les enfants de la rue » [sic]. Or cette fondation n’existe pas encore, et la veuve de Jean-Bedel Bokassa, qui recherche des fonds pour la lancer, apprécie peu de se voir ainsi déconsidérée.
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