David Malpass au Niger : la sécurité « indispensable au développement »
Deux semaines après le secrétaire d’État américain, le président de la Banque mondiale a confirmé que Washington considère le Niger comme un pôle de stabilité pour la sécurité de la région.
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Le président de la Banque mondiale David Malpass au « Teacher Institute » financé par la BM à Niamey, le 30 mars 2023. © Balima Boureima / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP
Au terme d’une visite de deux jours au Niger, le président de la Banque mondiale David Malpass a estimé que la sécurité était « indispensable au développement » du Sahel, lors d’une conférence de presse à Niamey. « La sécurité au Sahel est un défi majeur », a-t-il estimé.
Le président de la Banque mondiale qui quittera son poste en juin a réaffirmé l’engagement de l’institution aux côtés du Niger. « Je suis vraiment ravi (…) de confirmer le soutien de la Banque mondiale au Niger, au Sahel et à l’Afrique », a déclaré David Malpass à l’issue de sa visite, deux semaines après celle du secrétaire d’État américain Antony Blinken.
« Maturité du peuple »
« Vos efforts pour contrer l’extrémisme violent en créant des emplois, des compétences et l’inclusion des jeunes dans des régions fragiles et en conflit devraient être un exemple pour les autres pays », a estimé Malpass dans son discours.
« Notre jeune démocratie vient de réussir en 2021 une première alternance par les urnes, reflet de la maturité du peuple et de la sagesse des dirigeants », lui a répondu le président nigérien Mohamed Bazoum, élu il y a deux ans.
Le Niger doit faire face aux attaques régulières et meurtrières de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et au groupe État islamique au Sahel dans l’ouest et, dans le sud-est, à celles de Boko Haram et du groupe État islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap). « Le défi de l’éducation est énorme », a également affirmé David Malpass, et « nos besoins dans (ce) domaine sont abyssaux », lui a répondu Mohamed Bazoum. « La Banque mondiale finance deux projets déjà (…) mais nous avons besoin davantage d’engagement de (sa) part (…) parce que c’est par là que nous allons faire face au problème de la démographie qui est la cause de la pauvreté au Niger. »
(avec AFP)
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