Entre Pompidou et Hassan II, l’héritage toxique de la colonisation

Élu président en 1969 après la démission de De Gaulle, Georges Pompidou parvient à rétablir les liens d’amitié avec le Maroc, durement entamés par l’affaire Ben Barka. Mais une nouvelle crise couvait.

Le roi Hassan II saluant le président Georges Pompidou, après un dîner à l’Élysée, le 21 novembre 1970. © Montage JA; AGIP/Bridgeman Images

Publié le 16 avril 2023 Lecture : 4 minutes.

MAROC-FRANCE : UNE LONGUE HISTOIRE DE CRISES (2/5) – En ce 7 janvier 1970, Jean-Claude Winckler, l’homme de l’ombre qui a tenté de recoller les morceaux entre la France et le Maroc durant l’affaire Ben Barka, se trouve au Palais royal de Rabat. Face à lui, le monarque marocain daigne descendre de son trône pour lui remettre la cravate de commandeur du Ouissam alaouite. Bien loin de l’apparente froideur manifestée quatre ans plus tôt face à Robert Gillet, alors ambassadeur de France, quelques jours avant son rappel à Paris, en pleine crise diplomatique.

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