Donatien Nshole : « La loi Tshiani est une bombe »

Secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), Mgr Donatien Nshole juge dangereuse la proposition de loi visant à réserver certaines fonctions aux Congolais nés de père et de mère congolais.

Mgr Donatien Nshole, le secrétaire général de la Cenco, à Kinshasa, le 10 janvier 2019. © Jérôme Delay/AP/SIPA

Publié le 31 mars 2023 Lecture : 6 minutes.

En 2018 déjà, il avait fait montre d’une grande vigilance lors des élections générales, n’hésitant pas à dire tout haut des vérités qu’une partie de la classe politique aurait volontiers tues. Cette année à nouveau, c’est au secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) qu’il reviendra de dire, au nom de l’Église, si les scrutins de décembre 2023 auront été sincères ou frauduleux.

La responsabilité est lourde. Mgr Donatien Nshole le sait, et, déjà, s’inquiète des dysfonctionnements du processus électoral et des retards qui s’accumulent. Il redoute, aussi, les effets délétères de manœuvres politiques visant à écarter de potentiels rivaux du président sortant, Félix Tshisekedi. Il s’en est ouvert à Jeune Afrique, dans son bureau du Centre interdiocésain, à Kinshasa.

Jeune Afrique : Contre toute attente, la proposition de loi (dite « loi Tshiani »), qui réserverait certaines fonctions aux Congolais nés de père et de mère Congolais, a été inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. L’Église le regrette-t-elle ?

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