Transport aérien : pourquoi l’Afrique centrale peine tant à décoller ?
Du Gabon au Tchad en passant par le Cameroun et le Congo, les États de la Cemac souffrent d’un manque cuisant de liaisons aériennes durables.
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Un Boeing 767-300 de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) atterrit à l’aéroport de Yaoundé, au Cameroun, le 28 mars 2011, après avoir effectué le vol inaugural de Camair-Co en provenance de Douala. © Xinhua/ZUMA/REA
Le 25 avril prochain, Camair-Co sera de retour à Bangui, à raison de trois vols par semaine depuis son hub de Douala. Une bonne nouvelle pour la connectivité dans une région, l’Afrique centrale, où les compagnies aériennes ne sont pas si nombreuses. De fait, on n’y compte plus les faillites : Camair (2008), Tchadia Airlines (2022), Toumaï Air Tchad (2012), Air Gabon (2005), Gabon Airlines (2011), Ecair (2016)…
Et les projets, qu’il s’agisse de la relance d’ECair ou de la naissance de la compagnie régionale Air Cemac (avortée en 2015), peinent à voir le jour.
Si chaque pays et chaque compagnie a son histoire propre, des traits communs se dégagent pour expliquer ces échecs en série.
Des coûts d’exploitation élevés…
Bien s’informer, mieux décider
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